Vous projetez d’ajouter quelques mètres carrés à votre espace de vie ? Allez-vous opter pour le bois, qui offre une ossature solide et esthétique, ou pour un autre type de matériaux ? Quel est le budget à prévoir pour ce type de travaux ? Quel est le coût réel d’une telle extension pour votre maison ?
Estimation du coût d’une extension de maison
L’estimation du coût d’une extension de maison repose sur divers paramètres : la surface à ajouter, le type de matériaux utilisé ou encore le type d’agrandissement envisagé.
En moyenne, comptez entre 1 200 et 3 000 euros par mètre carré pour une extension de maison.
Pour une extension de 20m2, le budget oscillera entre 24 000 et 60 000 euros. Ce coût comprend la conception du projet, la réalisation des travaux, l’achat des matériaux et la pose.
Les différents types d’extensions et leurs coûts
Choisir le type d’extension de maison est une étape cruciale du projet. En effet, le coût de l’extension dépendra en grande partie de la nature des travaux à réaliser.
L’extension en ossature bois est certainement l’une des plus populaires. Elle est appréciée pour son esthétisme et sa facilité de mise en œuvre.
Elle offre aussi une bonne isolation thermique et acoustique. Comptez en moyenne entre 1 500 et 2 500 euros par mètre carré pour ce type d’extension.
L’extension en béton ou en parpaing est une autre option envisageable. Ces matériaux sont moins coûteux à l’achat, mais ils nécessitent une mise en œuvre plus complexe et plus coûteuse.
Le prix du béton varie suivant sa composition et sa résistance. Si dosé à 250 kg/m3, il coûte 70 à 80 euros/m3. Un béton dosé à 350 kg/m3 revient en outre entre 80 à 90 euros/m3.
Le prix du parpaing dépend aussi de sa composition, de ses dimensions, et de ses performances thermiques. Un parpaing standard de 20x20x50 cm coûte 0,90 à 1,20 euro l’unité, tandis qu’un parpaing isolant de 20x20x50 cm s’achète à 1,50 à 2,50 euros l’unité.
L’agrandissement de la maison peut également se faire par l’aménagement des combles ou par la surélévation du toit.
Cette solution permet de gagner de l’espace sans empiéter sur le terrain. Pour l’aménagement des combles, le prix moyen se situe entre 1 000 et 2 000 euros par mètre carré.
La construction d’une extension en toit plat est une option de plus en plus tendance.
Son coût est généralement supérieur à celui d’une extension traditionnelle, comptez en moyenne entre 2 000 et 3 000 euros par mètre carré.
Les frais annexes à considérer
Au-delà des travaux de construction eux-mêmes, d’autres frais peuvent s’ajouter.
Il faut notamment penser aux coûts d’aménagement intérieur de l’extension, qui varieront en fonction de l’utilisation que vous envisagez pour cet espace supplémentaire.
Ces coûts dépendent aussi des matériaux choisis, de la complexité des travaux, et des finitions souhaitées :
- sol : entre 20 et 100 euros/m² selon le type de revêtement : carrelage, parquet, moquette, et autres ;
- murs : entre 10 et 50 euros/m² selon le type de finition : peinture, papier peint, lambris, et autres ;
- plafond : entre 15 et 40 euros/m² selon le type de plafond : plafond peint, plafond tendu, plaques de plâtre, et autres ;
- sanitaire : entre 500 et 5 000 euros pour une salle de bain ou une cuisine équipée ;
- électricité : entre 50 et 100 euros/m² pour l’installation complète : prises, interrupteurs, éclairage, et autres.
Pour une extension de 20m², cela représente un coût total compris entre 20 000 et 60 000 euros. Cette estimation inclut la pose des revêtements de sol et de mur, l’installation de l’éclairage, des prises électriques, et éventuellement la création de cloisons ou de rangements intégrés.
Le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité, si nécessaire, générera des coûts supplémentaires. C’est une autre étape essentielle pour rendre l’extension habitable.
Son coût dépend de la distance entre l’extension et les réseaux existants, ainsi que de la complexité des travaux nécessaires.
En moyenne, il faut prévoir entre 500 et 1 500 euros pour le raccordement à l’eau et entre 800 et 2 000 euros pour le raccordement électrique. Ainsi, le coût total pour le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité oscille entre 1 800 et 5 000 euros.
Il est également recommandé de réaliser une étude de sol avant de débuter les travaux, ce qui représente un coût supplémentaire à prévoir.
Cette étude est nécessaire pour vérifier la nature du terrain et s’assurer que les fondations seront suffisamment solides. Elle permet aussi d’identifier les éventuels risques, et d’adapter les techniques de construction en conséquence.
Son coût se situe entre 500 et 1 000 euros selon la complexité du terrain et les exigences spécifiques du projet. C’est un coût supplémentaire pour garantir la stabilité et la pérennité de l’extension.
Le coût de la TVA
La TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) est un autre facteur à prendre en compte dans l’estimation du coût des travaux d’extension.
En France, le taux de TVA applicable aux travaux de construction et d’agrandissement est de 20%.
Cependant, si votre maison a plus de deux ans, une TVA à taux réduit de 10% peut être appliquée.
La nécessité d’un devis détaillé
Pour obtenir une estimation précise du coût de votre projet d’extension de maison, le mieux est de faire réaliser plusieurs devis par des professionnels.
Ces devis doivent comporter le détail des travaux à réaliser, la liste des matériaux utilisés, le coût de la main d’œuvre ainsi que les frais annexes éventuels.
Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les éventuelles démarches administratives (demande de permis de construire, déclaration de travaux) qui peuvent générer des coûts supplémentaires.
Les aides financières pour l’extension de maison
Lorsque vous envisagez un projet d’extension de maison, il est important de s’informer sur les différentes aides financières disponibles. Ces aides peuvent considérablement réduire le coût de votre projet.
En France, l’État propose plusieurs dispositifs d’aides pour les travaux de rénovation énergétique.
Si votre projet d’extension a pour objectif d’améliorer la performance énergétique de votre maison, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), de l’éco-prêt à taux zéro ou encore de la prime « Coup de Pouce ».
Leur montant dépend de plusieurs facteurs, dont les revenus des occupants, car elles sont attribuées selon un barème qui prend en compte les revenus du foyer.
Le Prêt à taux zéro (Éco-PTZ) permet entre autres de financer les travaux d’amélioration de la performance énergétique d’une résidence principale. Son montant maximum est de 65 100 euros, et sa durée de remboursement est de 10 ans maximum.
Certaines collectivités locales proposent également des aides pour l’agrandissement de la maison. Ces aides peuvent prendre la forme de subventions ou de prêts à taux zéro.
Il est donc recommandé de se renseigner auprès de votre mairie ou de votre conseil départemental pour connaître les aides disponibles dans votre région.
N’oubliez pas de prendre en compte ces aides dans votre budget pour l’extension de maison.
Les contraintes réglementaires
Avant de démarrer votre projet d’extension de maison, il est essentiel de bien connaître les contraintes réglementaires.
Selon la taille de l’extension envisagée, vous devrez peut-être obtenir un permis de construire ou faire une déclaration préalable de travaux.
Pour une extension de moins de 20 mètres carrés, une simple déclaration préalable de travaux suffit généralement.
Pour une extension de plus de 20 mètres carrés, un permis de construire est généralement nécessaire.
Ces démarches peuvent engendrer des coûts supplémentaires et allonger le délai de réalisation de votre projet.
Il est également important de respecter les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune. Par exemple, l’extension ne doit pas dépasser une certaine hauteur et doit respecter une distance minimale par rapport à la voie publique et aux propriétés voisines.
Le Blog Maison 
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.