Afin d’accéder à la propriété immobilière, demander l’aide des banques peut être une bonne idée. Outre le crédit immobilier classique, vous pouvez notamment recourir à un prêt aidé comme le prêt à taux zéro (PTZ).
C’est un dispositif mis en place par les autorités afin de soutenir les revenus modestes dans l’accession à la propriété.
PTZ immobilier : kézako ?
Comme susmentionné, le prêt à taux zéro (PTZ) est un crédit aidé et soutenu par l’État. Il s’agit d’un dispositif mis en place afin de permettre une meilleure égalité des chances devant l’accession immobilière. Il s’adresse uniquement aux revenus modestes.
Anciennement connu sous le nom de PTZ+, le prêt à taux zéro ne s’applique plus uniquement pour les travaux de rénovation ou de remise aux normes écologiques d’une résidence principale.
Il peut aussi s’appliquer à l’acquisition d’une maison pour peu qu’il s’agisse d’une première acquisition. Ce peut être un achat dans le neuf ou dans l’ancien.
Ce prêt peut également s’appliquer au financement d’un projet de construction immobilière. Dans ce cas, à la liste des justificatifs que vous devez fournir, vous devez aussi présenter votre permis de construire ou votre contrat de construction avec un promoteur immobilier.
Comme toujours, cette subvention est plafonnée. Le capital qui pourra vous être octroyé peut varier selon votre situation et l’emplacement géographique de votre future acquisition.
Néanmoins, Il est possible de faire une simulation de votre prêt à taux zéro en ligne, et ce, gratuitement, afin de mieux préparer votre projet.
Mis en place il y a quelques années, le PTZ a été prorogé jusqu’en Décembre 2023, selon l’article 164 de la loi des finances 2021.
Ce qui vous laisse encore le temps de vous lancer dans des projets immobiliers. Attention toutefois, il y a des conditions à respecter pour pouvoir profiter de tous les avantages de cet emprunt.

Les conditions pour prétendre à un prêt à taux zéro
Pour prétendre à un prêt à taux zéro immobilier, vous devez être une personne physique. Par ailleurs, le financement doit concerner l’achat d’une résidence principale et une première acquisition immobilière.
Pour être éligible, vous ne devez pas avoir été propriétaire de votre résidence principale au cours des deux années qui précédent votre demande.
Le PTZ peut s’appliquer pour l’achat d’un logement social que vous louez déjà en ce moment ou d’un bien classique dans lequel vous vivez en location. Cela peut aussi concerner la construction d’un nouveau bien comme l’achat d’un ancien bien avec de gros travaux de remise à neuf. Tout comme il peut aussi être utilisé pour l’achat d’un bien neuf clé en main.
Le PTZ est aussi soumis à des conditions de ressources. Les plafonds varient en fonction de votre région ainsi que de votre situation. Pour une personne seule par exemple, dans la zone A et A bis, les revenus ne doivent pas dépasser les 37 000 euros, dans la zone B1 les 30 000 euros, dans la zone B2 les 27 000 euros et la zone C les 24 000 euros.
Ces plafonds peuvent atteindre les 76 800 euros à 118 400 euros selon la zone, pour les familles qui comptent plus de 8 membres.
Les avantages du prêt à taux zéro
Selon votre profil, le plafond d’un prêt à taux zéro peut varier entre 100 000 et 345 000 euros. C’est suffisant pour financer entièrement ou une partie de votre projet d’investissement.
Heureusement, si vous avez besoin d’un autre financement, ce prêt subventionné est cumulable avec d’autres dispositifs à l’accession immobilière.
Vous l’aurez compris, le capital octroyé varie selon le nombre de personnes qui occuperont le logement et l’emplacement de votre future acquisition. Pour une personne seule, le capital sera de 150 000 euros pour la zone A et A bis, 135 000 euros pour la zone B1, 110 000 euros pour la zone B2 et 100 000 euros pour la zone C.

Si vous comptez y vivre à plus de 5 personnes, l’aide pourra atteindre les 345 000 euros pour la zone A et A bis, 311 000 euros pour la zone B1, 253 000 euros pour la zone B2 et 230 000 euros pour la zone C. En moyenne, le PTZ permet de financer 20 à 40 % du prix d’un logement actuellement.
Autre avantage du prêt à taux zéro est que, comme son nom l’indique, vous n’aurez aucun intérêt à rembourser tout au long du contrat. C’est un emprunt qui est soutenu par l’État qui les prendra en charge.
Le PTZ peut s’étaler sur 12 à 25 ans. Ce qui vous permet notamment de minimiser les risques de surendettement. Vous ne vous engagez qu’en fonction de vos possibilités financières.
Il n’est pas question ici d’augmenter le coût total de votre emprunt en choisissant de vous endetter sur du plus long terme dans la mesure où vous n’aurez pas d’intérêt à cumuler. Toutefois, il est toujours recommandé de choisir un contrat à court terme de préférence. C’est plus sûr.
Par ailleurs, vous pouvez demander un paiement différé de votre emprunt. En effet, certaines banques acceptent de ne mettre en application les mensualités de l’emprunt que 5 à 15 ans après l’achat de votre bien.
Enfin, l’accès à ce genre d’emprunt est assez simple. D’ailleurs, les banques en ligne peuvent vous proposer d’y souscrire en quelques clics sur leur plateforme. Pour les revenus modestes et les primo-accédants, c’est le meilleur moyen pour enfin accéder à la propriété.
Cela reste une valeur sûre en termes d’investissement, et ce, notamment vue la tension qui ne cesse de s’accentuer dans ce secteur depuis quelques années.

Comment prétendre à un prêt à taux zéro ?
Comme susmentionné, le capital qui peut vous être octroyé dans le cadre d’un PTZ peut varier. Afin de mieux gérer votre projet, vous pouvez calculer votre PTZ en ligne. La démarche est facile et gratuite. Il vous suffit de remplir le formulaire.
Quelques informations vous seront demandées pour ce faire : la zone géographique de l’emplacement du bien, votre code postal, le genre de bien que vous souhaitez acheter, le coût total de l’investissement sans prendre en compte les frais de notaire, le nombre de personnes qui vont occuper ledit logement, ainsi que votre revenu fiscal de référence.
Vous devez vous adresser à une banque française pour prétendre à ce crédit. Les établissements en ligne comme les banques classiques peuvent vous proposer une offre.
Si les intérêts sont de zéro euro, vous devez tout de même comparer la qualité des prestations ainsi que la rapidité de la prise en charge pour choisir votre prestataire.
Les banques vous demanderont évidemment quelques justificatifs lors de la réalisation de votre demande. Tel est le cas par exemple des pièces d’identité, de vos fiches de paie, le certificat de résidence actuel avant l’achat du bien qui fait l’objet de l’emprunt, le compromis ou la promesse de vente, l’avis d’imposition N-1 et N-2, une déclaration sur l’honneur de primo-accédant, les dernières quittances de loyer ou un justificatif d’hébergement qui prouve que vous n’êtes pas encore propriétaire.
À cela s’ajoutent les preuves d’un projet de construction en cours, comme il est mentionné précédemment, si le projet concerne la création d’un bien immobilier de A à Z.
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