Pour donner du cachet aux diverses pièces de votre maison, pourquoi ne pas opter pour du parquet ?
Mis à part le fait qu’il est esthétique, c’est également un revêtement chaleureux et facile à entretenir. De plus, vous n’êtes pas obligé de faire appel à un parqueteur professionnel pour sa pose. Vous pouvez, en effet, réaliser vous-même les travaux de bricolage. Cela va réduire le coût et ainsi, vous allez faire des économies.
Les artisans tarifient, en effet, la pose du parquet au m2. Plus la surface à recouvrir est grande, plus les dépenses augmentent. Pour le parquet massif, à titre d’exemple, le prix de la pose est compris entre 25 et 55 € par m². En outre, vous devez encore acheter les fournitures pour réaliser la mise en place du plancher.
Malgré ces avantages, des compétences sont requises pour bien parqueter un sol de manière à éviter d’abîmer votre revêtement. C’est pourquoi nous vous dévoilons tous nos conseils pour poser vous-même votre parquet.
La préparation du sol avant la pose de votre parquet
Des préparations préalables sont nécessaires pour réussir la pose de votre parquet. Vous devez vous assurer que vous disposez d’un sol plan. Pour cela, vérifiez son état avec une règle en aluminium. N’hésitez pas à mesurer la différence entre diverses parties du sol. Il ne devrait pas y avoir de dévers de plus de 7 mm pour pouvoir commencer les travaux.
Le cas échéant, il faut effectuer un ragréage. Pour ce faire, un mortier spécial autolissant est déposé sur les surfaces inégales et dont les défauts de planéité sont inférieurs à 1 cm. Pour les défauts de nivellement de plus de 1 cm, utilisez un mortier de nivellement.
Si jamais vous constatez que le sol est humide, contactez plutôt un professionnel au lieu de faire un ragréage.
Que vous posiez votre parquet sur une surface en béton ou un carrelage abîmé, il faut bien nettoyer ces surfaces une fois le ragréage effectué.
Ensuite, vous pouvez appliquer une couche primaire d’adhérence dessus. La prochaine étape consiste ensuite à préparer le mortier de ragréage, de le verser sur le sol et l’étaler. Assurez-vous d’avoir un rendu lisse. Servez-vous d’une truelle si nécessaire.
Les différentes techniques pour poser votre parquet
Il existe 3 méthodes pour mettre en place votre parquet : la pose clouée, la pose collée et la pose flottante.
La pose clouée consiste à clouer les lames de votre parquet sur des poutres, lambourdes, solives ou faux plancher. Cette méthode concerne surtout le parquet en bois massif de plus de 20 mm d’épaisseur. C’est également la technique qu’il faut adopter pour les poses de parquet à l’étage.

La pose collée, comme son nom l’indique, consiste à coller les lames sur un support au sol. Ce support peut être du béton, du parquet déjà existant, du carrelage ou encore une ancienne moquette. Il faut veiller à bien préparer le support avant la mise en place de votre parquet.
La pose collée nécessite un temps de séchage d’environ 24 h avant de pouvoir marcher sur le parquet installé. La pose collée est destinée aux lames fines dont l’épaisseur varie entre 10 et 14 mm.
La pose flottante est la seule méthode qui puisse être appliquée pour l’installation du parquet stratifié. Elle convient également pour la pose du parquet massif et contrecollé. C’est une technique d’assemblage très simple, facile à réaliser. Elle convient à tous les amateur en bricolage. Il suffit de coller les lames entre elles ou les clipser.
La pose flottante nécessite l’application d’une sous-couche en liège ou en caoutchouc. Cela a pour but de rendre meilleure l’isolation thermique et phonique de votre plancher.
Les plinthes pour décorer le plancher et protéger le bas des murs
La pose des plinthes est un travail indispensable pour la finition du revêtement de sol.
Les plinthes vont protéger les bas de vos murs contre l’humidité, les salissures ou encore les chocs et les rayures lorsque vous déplacez des meubles par exemple.
Ici, il ne s’agit pas simplement que de la protection des murs. L’installation de plinthes est également un atout esthétique. Il s’agit, en effet, d’un élément de décoration incontournable.
Les différents types de parquets
La technique que vous allez utiliser pour poser votre parquet va dépendre de son type. Et pour choisir votre parquet, il va falloir définir la pièce dans laquelle vous souhaitez l’installer.
Les grandes familles de parquet sont le parquet massif, le parquet contrecollé et le parquet stratifié.
Le parquet 100 % en bois massif est idéal pour les pièces à vivre où il y a un fort passage. Il est aussi recommandé pour les couloirs. Par contre, pour la chambre à coucher et la salle de bain, qui sont à faible trafic, les parquets flottants ou stratifiés feront parfaitement l’affaire.

- Le parquet en bois massif
Le parquet en bois massif est le plus robuste des parquets. Il peut offrir jusqu’à un siècle de garantie. Celui-ci est usiné dans une seule couche de bois noble avec une épaisseur de lames pouvant varier entre 20 et 23 mm. Il y a de nombreuses essences de parquet. Vous aurez beaucoup de choix.
Le châtaignier, le hêtre et le chêne sont les plus courants car ils conviennent à toutes les sortes de constructions. On peut, entre autres, citer l’acacia, le cerisier, le merisier et bien d’autres encore.
Le parquet en bois massif est un revêtement de sol qui coûte cher par rapport aux autres types. De ce fait, sa pose doit se faire minutieusement et dans les règles de l’Art (DTU 51.1 et 51.2).
Si votre maison est équipée d’un système de chauffage par le sol, la pose collée est recommandée.
- Le parquet contrecollé
Habituellement vendu avec une finition vernis ou huilé, le parquet contrecollé est constitué de plusieurs couches de bois hétérogènes au-dessus desquelles vient s’installer un parement en bois massif. C’est donc une imitation du parquet massif. Il offre ainsi un rendu authentique, chaleureux et plein de charme.
La couche d’usure du parquet contrecollé varie entre 2,5 mm et 6 mm. Ce qui est moins épais que le parquet en bois massif, donc moins solide. Le prix de ce type de parquet varie entre 20 et 50 € le m2.
Pour mettre en place votre parquet contrecollé, vous avez le choix entre la pose flottante ou la pose collée.
- Le parquet stratifié
Un parquet se définit comme étant un assemblage d’éléments de bois garnissant le sol d’une pièce. Ce qui n’est pas vraiment le cas des parquets stratifiés. Le type stratifié ne comporte, en effet, aucun bois.
C’est un revêtement de sol qui imite simplement l’aspect du bois. Il est plutôt à base de matériau composite résultant d’un assemblage de résine et d’un panneau HDF ou MDF. Ensuite est associé à cela, une couche décorative pour parfaire l’imitation de l’essence de bois choisie.
Le parquet stratifié est un excellent choix pour les salles de bain lorsque celui-ci est traité spécialement contre l’humidité.
De plus, il est disponible dans une grande variété de design et facile à installer. Il peut être démontable grâce à son système clipsable ou collé si vous souhaitez une meilleure stabilité. Cependant, c’est un produit jetable. Il ne peut pas être entretenu. Le parquet starifié se dégrade plus rapidement alors qu’on ne peut ni le poncer ni le rénover.
Le parquet stratifié est un excellent choix pour la réalisation d’un projet de rénovation à petit budget. Son prix moyen est d’environ de 20 € le m2.
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