D’une manière générale, on peut classer les cheminées en deux catégories. La première concerne celles fonctionnant avec conduit d’évacuation et la seconde regroupe celles ne nécessitant pas l’installation de conduit d’évacuation. Ces dernières ont cependant un rendement énergétique plus faible. Elles sont conçues pour les maisons non équipées de conduit pour rejeter les fumées vers l’extérieur. Elles se présentent plus comme éléments de décoration que de chauffage. Parmi les plus populaires sur le marché, on peut citer la cheminée électrique qui fonctionne comme un radiateur, la cheminée au bio éthanol ou encore les petits poêles ne nécessitant pas la mise en place de conduit.
Pour les cheminées avec conduit d’évacuation, les 4 types suivants sont les plus courants : le foyer ouvert, le foyer fermé, l’insert et le poêle.
La cheminée à foyer ouvert
Ce type de cheminée est le plus classique et celui que l’on retrouvait déjà il y a plusieurs centaines d’années. Elle est la cheminée traditionnelle, la base de conception de toutes les autres versions. Son fonctionnement est très simple. L’énergie calorifique est directement diffusée de façon naturelle dans l’air circulant dans la salle. Son avantage est que l’on peut voir le feu et en apprécier directement les flammes. Ce qui procure plus de plaisir visuel et d’ambiance sentimentale lors des réunions familiales ou entre amis. Malheureusement, son rendement énergétique ne peut dépasser les 10 à 15%. Elle n’est donc pas très rentable du point de vue technique. En outre, en plus d’être émetteur de polluants, elle peut également être une source d’incendie. Néanmoins, on peut très bien éviter cette dernière en utilisant un pare feu. Il existe aussi un autre moyen : les bûches de bois compressé. Ainsi, on ne risque jamais que des éclats de braises sortent du foyer.
La cheminée à foyer fermé
On parle ici de foyer fermé à cause de la vitre qui clôt la cheminée. Ce n’est qu’un panneau de verre ou d’un autre matériau qui la distingue du foyer ouvert. Pourtant, dans le domaine énergétique, cela représente une grande différence. Le principe du chauffage diffère complètement. Ainsi, le rendement augmente considérablement. Il devient 5 à 7 fois plus performant, donc un apport moyen d’environ 70%. Son principe de fonctionnement est un peu plus complexe. La diffusion de la chaleur se fait par un système sophistiqué à savoir l’utilisation des gaines et l’exploitation du phénomène de rayonnement de la vitre.
L’insert
L’insert est un dispositif permettant de transformer un foyer ouvert en un fermé. Ainsi, on aura une performance plus élevée. La réduction des polluants est aussi un de ses grands avantages.
En ce qui concerne le design, il existe des moyens pour personnaliser l’insert. Cela peut se faire par exemple en utilisant un encadrement adapté aux décorations de la maison. Des modèles en angle sont également disponibles pour apporter une touche d’originalité. Le nombre de vitres peut varier selon les méthodes de construction. On peut par exemple trouver des inserts à 1, 2 ou 3 vitres.
Pour sa mise en place, aucune modification de la cheminée traditionnelle n’est obligatoire. L’insert s’encastre facilement dans le foyer ouvert. L’assistance d’un expert est en tout cas vivement conseillée.
Le poêle
Le poêle est un type de cheminée idéalement préconisé pour les pièces de petit volume. Ce mode de chauffage est capable de fournir un rendement énergétique dépassant les 80%. De nos jours, les poêles sont disponibles en plusieurs modèles, pouvant satisfaire chaque envie et budget.
Dans le cas du poêle à bois, il existe d’innombrables types selon les caractéristiques du combustible.
Le poêle à bûches
Tout comme les cheminées, celui-ci exploite la combustion de bois pour effectuer le chauffage. Son rendement se situe entre 75% et 80%. Il a l’avantage de ne jamais tomber en panne. Même en cas de coupure de l’électricité, il peut toujours continuer à fonctionner. Le bois à utiliser pour le poêle à bûches doit avoir un taux d’humidité strictement inférieur à 20%. Cette règle est importante pour garantir la combustion. Cela évite également l’encrassement du matériel.
En ce qui concerne les prix des poêles à bûches, tout dépend de la puissance, de la performance ainsi que de la gamme choisie. A titre d’information, un poêle bas de gamme de 5kW coûte environ 500 euros tandis que pour un milieu de gamme ce sera de 1000 euros à 2000 euros. Les plus sophistiqués peuvent être vendus aux alentours de 3000 euros.
Le poêle à granulés
Ce type de poêle est connu pour ses propriétés écologiques. En effet, les granulés, dit aussi pellets, ne sont que des déchets de scierie. On peut très bien les stocker à conditions que le local soit sec. Outre le critère écologique, c’est aussi un poêle économique. Il est conçu de manière sophistiquée. Ses composants lui permettent de réduire considérable sa consommation en combustible. Il peut atteindre une performance énergétique de 90%. Le prix du poêle à granulés oscille entre 1000 et 2500 euros. Plus cher encore pour les versions haut de gamme : environ 4000 euros.
Les poêles mixtes
Les poêles mixtes combinent les propriétés des deux types cités précédemment. Et cela, que ce soit pour le type de bois ou pour les avantages.
Quel bois de chauffage utiliser ?
Le bois sec, dur et naturel
Puisqu’il s’agit de faire brûler le bois, rien de mieux qu’une bûche sèche dont le taux d’humidité ne doit pas dépasser les 20%. Les bois verts ou humides ne font que diminuer le pouvoir calorifique de la cheminée.
La dureté de l’essence lui permet de fournir une grande quantité de chaleur lors de la combustion. Il est alors déconseillé de choisir des bois tendres comme le sapin pour du bois de chauffage.
Nous préconisons également les bois naturels, non traités. Les essences récupérées sur des meubles sont recouverts de vernis, de peintures ou encore de colles. Ces produits réduisent la qualité de chauffe des bois. Le rendement calorifique de l’appareil sera alors très faible.
Voici la liste des meilleurs bois à utiliser : le chêne, le charme, le frêne et le hêtre.
La bûche de bois compressé
Les bûches de bois compressé sont plus bénéfiques par rapport aux classiques. Elles offrent par exemple une combustion très lente. Certains de ce type peuvent avoir même une autonomie de 10 heures, voire plus. Entre autres, elles sont propres et ne salissent en aucun cas l’habitat. On peut les stocker très longtemps dans des endroits secs. Vu tous les avantages de ces produits élaborés, il est logique qu’ils coûtent plus chers que les bois de chauffage traditionnels.
Comment choisir ses pellets ?
Pour choisir les pellets, il faut prendre en compte certaines caractéristiques. Tout d’abord, il faut s’assurer que leur pouvoir calorifique se situe entre 16,5 et 18 MJ/1.000 kg. En ce qui concerne les dimensions des granulés, leur diamètre se situe entre 6 et 8 mm. La longueur idéale est de 3,15 mm à 40 mm. Pour tous ces paramètres, l’idéal est de se situer dans la moyenne. Cela peut en effet réduire la performance du poêle si ils ne sont pas bons. Voici des valeurs qu’il faut retenir pour mieux choisir ses pellets : un taux d’humidité se trouvant entre 4 et 7 %, une teneur en cendres ne dépassant jamais les 0,7% et une température de fusion toujours supérieure à 1200°C.
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